Une nouvelle vision de l'Ennéagramme…
  

tristesse

 

 

 

Un psychologue américain Paul Ekman à mis en évidence cinq émotions fondamentales universelles et indépendantes de la culture ou l’éducation.

Il en conclut que ces émotions font partie de l’équipement biologique et génétique de l’être humain, comme un pré-programme réactif physiologique et comportemental. Ainsi le dégoût permet à n’importe quel mammifère de rejeter violemment une substance qui lui est toxique, comme l’amertume pour l’être humain.

Ces cinq émotions sont : la peur, la colère, la joie, la tristesse et le dégoût.

Selon les théories des médecines orientales sur la constitution, le caractère d’une personne est organisé autour d’une émotion basique.

Cette émotion est comme un « bruit de fond » permanent et inconscient qui va s’activer à la moindre occasion et ainsi colorer toutes nos perceptions à notre insu ou presque. Ainsi celui dont le caractère est empreint de peur, va de façon inconsciente et automatique percevoir les menaces et les intentions cachées dans l’environnement. La peur va modifier ou distordre ses perceptions. L’exemple classique est la perception d’un serpent en travers de la route en se promenant le soir, alors qu’en réalité il s’agit d’une corde.

Les cinq émotions de Paul Ekman se superposent facilement aux cinq émotions de la philosophie taoïste : Eau/peur,  Bois/colère,  Feu/joie, Métal/tristesse et Terre/dégoût.

Notre travail sur l’ennéagramme a permis de connecter les types 4 et 5 à la tristesse, les types 3 et 6 à la peur, les types 2 et 7 à la colère, les types 1 et 8 à la joie, et le type 9 au dégoût.

Nous comprenons ainsi, sur la base des travaux de Paul Ekman, que le type de l’ennéagramme représente EN COLERE le type de préprogramme émotionnel qui nous affecte de façon inconsciente et altère nos perceptions.

Suivant notre histoire de vie, le type sera plus ou moins distordu, l’émotion plus ou moins forte, et donc les perceptions plus ou moins altérées.

Cela situe le type de l’ennéagramme sur un plan beaucoup plus instinctif et biologique, qu’il n’était perçu jusqu’alors.