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Archives mensuelles : novembre 2021

 

 

(Shedding signifie excrétion)

Suite à l’apparition de symptômes jamais éprouvés auparavant chez des patients non vaccinés, ayant été au contact de personnes vaccinées, l’hypothèse d’une contamination par la protéine Spike via une excrétion dans l’haleine ou les liquides biologiques a été proposée.

 

La protéine Spike est toxique

La protéine Spike joue un double rôle clé dans la pathogénie du virus Sars Cov 2. Le premier rôle largement connu est un rôle d’insertion sur la cellule humaine hôte. Elle lui sert à s’attacher et se lier à elle.

Le second rôle qui vient d’être découvert, est sa toxicité vasculaire qui représente en réalité le principal mécanisme pathogénique. Toute la sévérité du Covid-19, est lié à cette protéine Spike.

Le Covid-19 est ainsi en réalité une maladie vasculaire.  Un article publié le 30 avril 2021 dans « Circulation Research » 3 démontre exactement comment le virus SRAS-CoV-2 endommage et attaque le système vasculaire au niveau cellulaire. Ces résultats aident à expliquer la grande variété de complications apparemment sans lien entre elles que présente le COVID-19.

« Beaucoup de gens pensent qu’il s’agit d’une maladie respiratoire, mais il s’agit en fait d’une maladie vasculaire », explique le professeur de recherche adjoint Uri Manor, qui est coauteur principal de l’étude. « Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont des accidents vasculaires cérébraux et pourquoi certaines personnes ont des problèmes dans d’autres parties du corps. Le point commun entre ces maladies est qu’elles ont toutes des fondements vasculaires. »

Des études antérieures ont montré un effet similaire lorsque les cellules étaient exposées au virus SRAS-CoV-2, mais il s’agit de la première étude à montrer que les dommages se produisent lorsque les cellules sont exposées à la protéine spike seule.

Les chercheurs ont créé un pseudovirus, c’est-à-dire une enveloppe protéique contenant des protéines Spike mais pas d’ARN viral. Ces pseudovirus sont donc incapables d’infecter réellement les cellules ou de se répliquer. Et pourtant après avoir administré un pseudovirus exprimant la protéine Spike à des hamsters (par voie intratrachéale), ils ont constaté les mêmes lésions que celles induites par le virus naturel.

Ceci est une preuve que la pathogénie des formes sévères des infections à Sars Cov 2 est causée par la toxicité de la protéine Spike, indépendamment de l’aspect infectieux du virus.

La protéine Spike présente des séquences homologues à des neurotoxines de venin de serpent de la famille des Elapilidae (cobratoxine et de l’α-bungarotoxine)4.

La protéine Spike est thrombogène (elle peut déclencher l’apparition de caillots dans le sang), notamment par l’induction de mécanismes immuno-allergiques à complexes immuns avec tableaux de thrombose avec thrombocytopénie (baisse des plaquettes sanguines).

La sous-unité S1 de la protéine Spike est vasculotoxique et déclenche les voies de signalisation cellulaire au niveau des cellules vasculaires pulmonaires (cellules endothéliales et cellules musculaires lisses), prédisposant à l’hypertension artérielle pulmonaire.

La protéine Spike est neuro-invasive, et traverse la barrière hémato encéphalique (elle passe du sang au cerveau) avec ou sans capside virale. La protéine Spike est neurotrope et permet au coronavirus de pénétrer dans les cellules cibles, notamment les cellules cérébrales, après avoir traversé la barrière hémato encéphalique. Il a été démontré dans des modèles murins que la protéine recombinante S1 conserve cette fonction neuro-invasive au travers de la barrière hémato encéphalique, même en l’absence de la capside virale (l’enveloppe du virus)4.

La protéine Spike contient des domaines similaires aux Prions5 (les prions sont responsable de maladies neuro dégénératives comme la maladie de la vache folle), et en l’absence d’étude sur les effets neurodégénératifs induits par la proteine Spike, il ne peut être exclu que les domaines prion-like de la protéine Spike induisent la formation de prions pathologiques, s’agrégeant en plaques amyloïdes, expliquant les effets neurodégénératifs inexpliqués de SARS-Cov2 observés chez l’animal, chez les modèles murins et simiens 6.

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