A notre fils Guillaume-Neil , pianiste à Séoul
Just Ranfer de Bretenières, saint et martyr chrétien français :
« Un épisode marquera profondément le jeune Just . Il a six ans, cela se passe au château de Bretenières dans le parc, il joue avec son frère cadet Christian. Il s’amuse à creuser la terre, tandis que soudain, Just dit à son frère : Tais toi !, … Penché sur le trou qu’il vient de faire, il se relève et dit : « Je vois les chinois ! Oh je les entends ! Ils m’appellent. Il faut que j’aille les sauver ! » Cette vision restera profondément ancrée dans sa mémoire et ne le quittera jamais … »
Parti en missions étrangères sur les terres de Corée en 1864, il mourut en martyr à Séoul le 8 mars 1866 à l’âge de 28 ans.
Il fut canonisé le 6 mai 1984 par le Pape Jean Paul II
On lui doit également ce merveilleux cantique :
Mon bien aimé, source de vie
Par qui mon cœur est attiré
J’accours vers toi, dans ma folie,
Comme un cerf altéré
Oh, vous, témoin de cette flamme
Dont il me brûle jour et nuit
Ah, dites-lui que je me pâme
Que je languis d’amour
A te chercher je me tourmente
Rien ici ne peut me calmer
Mon cœur inquiet se lamente
De ne pouvoir t’aimer
Comme la plaintive colombe
Qui gémit au fond des forêts
Mon faible cœur, sans toi, succombe
A d’amoureux regrets
La nuit, quand mon âme embrasée
Vers Toi soupire, oh, mon sauveur !
Ah, descends, céleste rosée
Apaiser son ardeur
Divin Jésus, c’est Toi que j’aime
Toi seul peut calmer mon ardeur
Toi seul est mon bonheur suprême
Et l’amant de mon cœur
Oh, blessure, digne d’envie
Heureux suis-je de te souffrir !
Tu transformes la mort en vie
En me faisant mourir