Rencontre avec un Etre Remarquable
Récit autobiographique
A mon Maître d’écriture
Eric-Emmanuel Schmitt
« Il est avantageux de voir le grand homme. »
Aurore concentrait sa pensée sur cette phrase, depuis le matin…
Elle se rappelait l’avoir lue dans l’un des 64 Hexagrammes du Yi King. Ce passage en particulier l’avait marquée.
Un feu doux et paisible palpitait dans la cheminée, irisant de lumière la soie de son duvet au fond duquel elle s’était lovée, avec, pour seule compagnie, son bol de thé fumant et sa petite Amourette, ronronnant de plaisir à ses côtés. La neige pouvait tomber de plus belle sur Paris ; dans les reflets tamisés de son boudoir bleuté, la danse feutrée et silencieuse des flocons, au travers des fins rideaux de nacre rose, n’en paraissait que plus magique et le blanc manteau, plus douillet encore…
Une délicate odeur de jasmin et de vanille flottait depuis la cuisine.
Elle s’extirpa, non sans peine, de la chaleur de son cocon et se dirigea vers la bibliothèque, bien déterminée à retrouver cette phrase qui la hantait…
L’exemplaire du Yi King ne devait pas être bien loin… Elle le feuilleta un instant, puis elle se souvint :
Hexagramme 57. Souen/ Le Doux (le pénétrant, le vent) :
« Il est avantageux de voir le grand homme (…) les prêtres sont les intermédiaires entre les hommes et les dieux ; les magiciens servent d’intermédiaires entre les dieux et les hommes. Nous avons ici la pénétration des domaines de l’invisible et du visible, ce qui permet que tout soit en ordre. (…) »
Elle se rallongea, satisfaite de sa lecture, quand l’horloge vénitienne sonna 15 h, déjà …
Toutes ses pensées convergèrent alors vers sa tendre Nathaelle, son amie de toujours…Non, elle ne l’avait pas oubliée, comment serait-ce possible ? Le grand moment de la rencontre approchait. Elles s’étaient vues la veille et elle lui était apparue si anxieuse et hésitante encore …
Etait-elle déjà arrivée dans le grand et luxueux appartement, rue de la Verrerie, aux magnifiques plafonds de bois sculptés qui donnaient aux velours damassés des rideaux l’aspect d’un gigantesque décor de théâtre, dans lequel semblait tapie, au milieu de l’imposant Maître des lieux, une ribambelle de personnages facétieux et imaginaires, cachés dans les moindres recoins des pièces, derrière chacun des tableaux et bibelots savamment exposés…
Son amie, timide et effarouchée, avait sûrement préféré attendre dans le modeste salon de thé, à l’angle de la rue Pernelle et Nicolas Flamel, à deux pas de son lieu de rendez-vous.
Elle la connaissait si bien… Peu sûre d’elle et dans le même temps d’une folle témérité. Comment pouvait -on allier deux sentiments si contraires, la peur et la crainte de l’inconnu avec l’absence éhontée de scrupules et le désir passionné de rompre le cours ordinaire des choses et du monde qui l’environnait… Elle seule en possédait le secret… C’est ce qui l’avait toujours séduite en elle, avec comme bien compréhensible espoir d’en percer un jour le mystère.
Elle l’imaginait assise, à surveiller l’heure avec une anxieuse fébrilité et, le cœur battant, se décider, le moment venu, à rencontrer l’homme qu’elle lui avait désignée comme le meilleur voyant de la capitale.
Très attirée depuis toujours par le monde de la médiumnité, il n’en cohabitait pas moins, chez son amie, un océan remuant de doutes et de bien légitimes réticences à se livrer ainsi à des inconnus qui prétendaient connaître mieux la vie d’autrui qu’eux-mêmes…
Cependant Aurore, à force de récits tout à fait extraordinaires, avait fini par adoucir les derniers assauts de sa résistance et réussi à la convaincre.
Elle s’en félicitait et souriait aux Anges tout en se glissant avec délice dans le chaud satin de son duvet… Son amie allait être comblée, elle qui n’aimait rien de moins que la banalité.
****
De fins grelots de porcelaine carillonnèrent dans l’entrée de l’appartement, en une joyeuse et fluide mélodie. Elle déclencha d’intrépides battements d’ailes d’un couple de tourterelles qui, en un même élan, vinrent se poser sur la plus haute branche de la spacieuse volière du salon.
Lucien de Saint Martin posa l’ouvrage qu’il était en train de déchiffrer. ll se leva en s’aidant de ses mains, et s’avança à pas lents vers le couloir.
Les trois chats de la maison le devancèrent et se postèrent, le plus jeune, curieux et impatient, devant la porte, les deux autres, les plus circonspects, sur le haut de la petite commode.
Leur maître sourit car il savait que Kalachakra et Deva, les deux plus âgés des chats, voulaient s’assurer qu’il avait bien entendu le carillon sonner…
Quelques enjambées encore, puis il actionna la poignée de la porte, dont le lourd bois vermoulu était, à l’extérieur, gravé de lettres d’or, disposées en carré : « Sator Arepo Tenet Opera Rotas ».
« Madame Schmitt, je vous attendais. »
Une faible lueur du jour, parvenant dans le hall au travers des hautes portes aux carreaux vitrés, laissa deviner, dans la pénombre, une silhouette assez corpulente et massive, sans être disgracieuse. Le ton de la voix était assuré, laissant percevoir toute la noblesse de son autorité.
Nathaelle avait, une fois le seuil franchi, laissé l’anxiété l’abandonner, et tandis qu’elle lui serra la main, fouilla avec intensité l’obscurité qui lui masquait son regard.
Le plus jeune des chats fit mine d’ignorer la nouvelle venue et retourna s’asseoir sur le fauteuil du salon qui lui était destiné. Il se mit cependant à miauler dès que celle-ci fit son entrée dans la pièce.
« Nagarjuna ! Madame Schmitt est venue de Dordogne me consulter. Je te prie à présent de l’écouter… »
Une immense cheminée en marbre et bois sculptés occupait tout le côté de la pièce, dont les murs adjacents, jonchés de longs rayonnages de livres jusqu’au plafond, atteignaient une hauteur vertigineuse.
Lucien de Saint Martin n’avait pas encore rejoint son fauteuil.
« Prenez place ! Voyez, devant la fontaine… Elle date de la Renaissance et capte une des sources les plus précieuses et guérissantes de Paris. »
Un limpide filet d’eau se perdait en un doux murmure le long d’un bouquet de lierres et d’hellébores, tombant dans différentes vasques, jusqu’au sol, en ondoyantes cascades. Le son discret et paisible du bois qui crépitait dans la cheminée se mêlant au léger clapotis de l’eau, conférait à la pièce, baignée d’une onctueuse odeur de myrrhe et d’oliban, une lénifiante et presque surnaturelle atmosphère de paix, qui plut à Nathaelle.
Charmée et rassurée, elle s’assit enfin…
Quel était cet étrange personnage qui se tenait à présent assis en face d’elle.
Il paraissait si grave et fantasque à la fois …
Ce qui frappa surtout Nathaelle était son sourire, qui donnait à la force et à la solidité émanant de lui, une impression de douceur et de sérénité infinies qui ne cessait de l’intriguer. Elle le sentait à la fois très présent et tout absorbé dans le monde de ses pensées ; ses yeux d’un bleu irréel, parcourus par instant de mystérieux reflets dorés, semblaient sonder un monde d’improbables et invisibles trésors…
Nathaelle venait à peine d’embrasser du regard les nombreux objets assemblés dans la pièce qu’elle crut entendre le son suave d’une flûte ; les notes, furtives et enchanteresses, s’amusaient à glisser, entre les jeux d’ombres et de lumières. Des visages radieux et bienveillants semblaient lui sourire, cachés derrière les immenses rideaux des fenêtres, et lui dire, en chœur :
« Regarde, n’aies pas peur, ouvre les yeux et tous tes sens, autour de toi.
Le monde n’est qu’enchantement et mirifiques beautés ! Laisse- toi émerveiller ! »
Elle vit, le long des rayonnages de livres anciens, une quantité indescriptible d’objets, pour la plupart insolites, aux couleurs vives et chatoyantes : des reproductions étincelantes des pyramides de Khéops, serties de diamants et de pierres précieuses multicolores, des statues du Minotaure, et de Dieux grecs, de gracieuses déesses de Bali en terre cuite et fibres tressées, une représentation du site sacré de Boroboudour, ainsi que d’antiques bouddhas d’Afghanistan. Elle reconnut sur une gravure un grand Mahasiddha indien entouré de ses élèves, ainsi qu’une fabuleuse série de cartes anciennes de tarot de Visconti et Sforza imprimée sur du papier de soie, des exemplaires qu’elle savait uniques… Un tableau de Pic de la Mirandole paraissant d’époque, trônait juste au-dessus du bureau.
Il lui semblait, dans cette disposition extravagante d’objets rares et précieux, sentir à nouveau des âmes planer autour d’elle, se dérober derrières les rideaux, au-dessus des armoires, ou encore, des figurines s’animer, comme par magie, en d’espiègles et fantasmagoriques pantomimes…
Ce monde, aux confins du réel, la fascinait, dont elle se sentait si peu étrangère.
Elle eut aimé pouvoir davantage l’explorer…
Sage et silencieux, Kalachakra et Deva s’étaient blottis aux pieds de leur maître, sous le bureau, tandis que le voyant semblait observer sa consultante. Il savait qu’elle était occupée à scruter, jusqu’aux moindres détails, les différents objets et tableaux de son salon.
Du moins, il le devinait…
Il décida qu’il allait lui laisser le temps. Il savait que c’était sa manière de tenter de percer son mystère, de pénétrer un peu plus son âme, son être caché … Et cela lui plaisait aussi.
Quel était cet énigmatique voyant dont son amie Aurore avait vanté les immenses talents ?
Cet excentrique, voire outrancier décor était-il une gigantesque mise en scène, destinée à combler un vide, une pauvreté intérieure, à réparer, peut-être, un destin manqué ? Ou était-il destiné, au contraire, à éveiller, chez les personnes qui venaient le consulter, un attrait pour le monde de l’invisible et de ses insoupçonnés pouvoirs cachés ?
Lucien l’accompagnait en pensée, alors qu’elle se laissait tout entière absorber dans la contemplation de sa merveilleuse collection de cartes de tarot.
Soudain, un bruit régulier d’horlogerie, la tira de sa rêverie…
Le voyant venait de poser sur le bureau un astrolabe, finement ciselé dans un métal très précieux :
« Voyez le régulier mouvement des astres dans l’univers. » commença-t-il, effleurant du bout des doigts le soleil entouré de ses planètes… Il souriait, émerveillé et pensif.
Elle aimait sa voix profonde et ancrée, aux intonations douces et tranquilles, comme l’était l’expression de son sourire qui ne le quittait jamais…
« Le corps humain, à l’égal des corps célestes, est soumis à des lois cycliques ; ses plus infimes parcelles unies à celles de l’univers, en un mariage sacré, unique, éternel … Nous sommes régis par ces lois inflexibles. »
Il chercha son regard, puis il ajouta :
« Mais nous pouvons nous en libérer… »
Nathaelle croisa pour la première fois le regard bleu azur de l’homme qu’elle était venu rencontrer.
Elle put enfin admirer ses yeux, s’ouvrant dans son visage presque sombre et tourmenté, comme une large fenêtre sur une mer heureuse et pacifiée.
Il semblait méditer…
Elle crut voir s’y baigner des femmes aux corps gracieux de déesses, louant, en d’enivrantes mélopées, les vertus que cet homme hors du commun semblait par myriades posséder ; la générosité, l’éthique, la patience, la joie, la profondeur, la sagesse…
Le feu de la cheminée frayait son chemin de lumière jusqu’aux plus fins des traits de son visage qui soudain rayonnait.
Le regard tourné au plus lointain de lui-même, il laissait les vagues de ses pensées s’échouer et les coquillages se déposer.
C’était sa façon à lui aussi de communiquer, d’offrir à ses visiteurs ce qu’ils étaient venus chercher : transformer les impénétrables mystères en d’ultimes et éblouissantes vérités.
Il lui parla avec passion du cosmos et des lois de similitude entre les étoiles qui nous entourent et les organes qui nous composent.
Elle l’écoutait, intimidée et fascinée :
« Saturne, règne en maître sur le Temps et sur notre Destinée. Il définit les limites terrestres de nos incarnations et de nos potentialités. »
Il lui indiqua sur l’astrolabe les cycles que l’astre décrivait.
La planète Saturne, dans sa robe dorée, n’était jamais parue à Nathaelle si belle, elle qui était décrite si dure et si austère…
« Lors de son cycle précédent » poursuit-il, « Saturne a présidé, dans votre vie, à deux rencontres capitales ; celle de votre Maître de méditation, et quelques mois plus tard de votre mari. »
A l’évocation de ces deux êtres essentiels, elle se mit subitement à trembler…
« Les importants travaux que vous avez faits avec votre mari ne sont pas terminés. Un long travail d’écriture vous attend à présent… »
Elle pensa à son mari et aux longues et dures années de recherches qu’ils avaient accomplies ensemble, seuls et confinés dans le silence de leur laborieux athanor…
Un homme, adroit et besogneux, lui était apparu en rêve, alors qu’elle était enfant.
Elle mourrait d’envie de lui raconter :
Entièrement absorbé par son travail, il se tenait courbé et appliqué, sur un grand établi. Une femme qui devait être son épouse, se tenait à ses côtés, dans ce qui paraissait être un vaste et lumineux atelier. On eut dit, par la finesse et la précision des détails, une authentique eau-forte de Dürer. De nombreux objets d’orfèvrerie étaient disposés sur la table, que l’homme travaillait, ciselait et polissait avec une ferveur quasi religieuse…
« Madame Schmitt, l’orfèvre de votre vision d’enfant était votre mari. Vous vous connaissez depuis plusieurs vies, et poursuivez votre œuvre, sur d’autres plans, dans celle-ci… »
« Mon mari est alsacien. Schmitt signifie Orfèvre ! » lui lança-t -elle fière et amusée.
La neige avait cessé de tomber.
Déjà, les premiers rayons du crépuscule luisaient au travers des vitres du bureau. Les ombres soyeuses, maquillées de pourpre, avaient altéré les illusoires velléités du Temps qui semblait endormi …
Grave et souriant à la fois, Lucien poursuivait, imperturbable :
« Saturne vient de terminer un cycle. Le prochain commence à présent. Une nouvelle rencontre se prépare… »
Kalachakra avait sauté sur les genoux de son maître, et, avec passion, se laissait caresser…
« Une nouvelle rencontre ? » demanda-t-elle
A ces mots, Nathaelle avait frémi…
« Un nouveau Maître ? ! », s’exclama-t-elle encore.
Impossible, pensa-telle ! … Elle en avait déjà rencontré un nombre bien suffisant ! Elle les avait suivis avec tant d’amour et de dévotion…
Que pouvait-on lui enseigner de plus… ?
Son cœur se mit à battre.
Lucien avait vu juste, elle avait rencontré bien des êtres par le passé, dont l’existence lui fut si précieuse et fondamentale.
Pourquoi cette subite panique qui se saisit d’elle ?
Elle se rappela la phrase de son amie Aurore…
Et si ce grand personnage dont parlait le Yi King, n’était autre que nous-même ?
Et si cette vraie rencontre, au plus profond d’elle, ne s’était en réalité jamais produite ?
Elle en trembla davantage encore …
Elle tourna à nouveau son regard vers le voyant.
« Que va m’enseigner ce nouveau Maître ? » lui demanda-t-elle, de manière tout à fait détachée, afin de masquer sa soudaine inquiétude.
« L’Art de l’écriture, car vous allez à la rencontre de votre Etre Essentiel. »
Nathaelle sentit la terre se dérober à ses pieds…
Sous l’ardeur du feu, une bûche venait de céder, laissant de nouvelles s’embraser. Le mouvement incandescent et désordonné des flammes prenait un souffle nouveau et bienfaiteur.
Lucien de Saint Martin avait deviné la peur qui l’avait envahie.
Il se leva et posa la main sur son épaule ; son cœur empli d’amour et de compassion, débordait.
« Il est un homme bon et d’une grande sagesse. Il vous apportera une aide inestimable dans votre travail d’écriture, car vous allez être amenée à écrire. »
Puis il ajouta :
« Vous doutez beaucoup. Le Ciel vous enverra des signes clairs qui confirmeront votre chemin. »
A cet instant précis, les tourterelles, blotties dans la volière, se mirent à se balancer en battant des ailes. Le son de la flûte reprit son envoûtante et troublante mélodie, tandis que les figurines, cachées dans les rideaux, riaient d’une joie pure et enfantine.
C’est alors qu’il sortit de son tiroir un livre.
Son visage s’illumina de félicité et de malicieuse bonté.
Félix, et la Source Invisible
Eric Emmanuel Schmitt
« Je vous l’offre. » lui dit-il, dans un dernier sourire…
La lune se détachait, à pas feutrés, du froid linceul de la terre, prodiguant à la Tour Saint-Jacques, qui se dressait en face de la haute fenêtre, une céleste et chaleureuse caresse.
Lucien et Nathaelle avaient du mal à se quitter. Il s’était ouvert à elle et lui avait raconté comment, devenu aveugle au fil des années, il avait dédié sa vie à aider son prochain. Il lui expliqua tenir sa fortune et son immense connaissance de la noble et illustre lignée d’alchimistes dont il était issu.
« En partie seulement » avait-il ajouté, « car nous sommes riches de ce qui nous manque et de ce que nous apprenons à donner. »
Ils s’étaient quittés, en se promettant de se revoir :
« Revenez avec votre mari ! Nous avons beaucoup à échanger lui et moi » lui dit-il en l’embrassant de tout son cœur.
***
Deux mois s’étaient écoulés.
Nathaelle avait repris sa petite vie tranquille, dans le cabinet d’homéopathie de son mari, en province.
Oui, Lucien de Saint Martin avait raison ; elle doutait beaucoup.
Les livres d’Éric-Emmanuel Schmitt s’empilaient en nombre grandissant sur la table…
Certes, il était un écrivain talentueux, habité par tant de bonté et de sagesse…
Mais en quoi pouvait-il lui être si précieux ?
Elle avait bien un projet d’écriture, mais était-elle capable de le mener à bien ?
Ses doutes et ses incertitudes cachaient en elle un profond manque de confiance, une sorte d’apathique négligence, voire de lâcheté peut-être qui la détournaient du vrai chemin…
C’était sans compter sur les forces imparables du Destin…
Ce jour-là la lumière vive du mois d’avril s’ébrouait, fougueuse et étincelante, dans le grand bureau du cabinet.
Un premier appel dans l’après-midi retentit :
« Oui, je vous écoute. »
« Je suis madame Claudette Toulemonde***, je voudrais un rendez vous avec le Dr Schmitt »
Nathaelle apprit le soir même qu’Eric Emmanuel Schmitt donnait un cours en ligne d’écriture…
Le Ciel avait fait son œuvre.
L’aventure allait enfin commencer.
FIN
*** Le nom de la patiente a été modifié pour des raisons de confidentialité.
Odette Toulemonde est l’héroïne d’une des nouvelles d’Eric Emmanuel Schmitt