Une nouvelle vision de l'Ennéagramme…
  

rumi


Rumi’s Original Sufi Ennéagramm (R.o.s.e )


L’enseignante et psychologue clinicienne irano-américaine vient de publier un ouvrage d’une rare et précieuse compréhension.

Selon cette enseignante  soufie  l’ennéagramme était déjà connu du grand poète et mystique  Jalal Al Din Rumi.

S’appuyant sur un texte appelé :  » Histoire d’un contentieux entre un mari et son épouse  » elle en décode chacun des sens cachés à la lumière de l’ennéagramme soufi, dont elle est depuis de nombreuses années l’émérite spécialiste.

Afin de mieux comprendre ce texte,  il est nécessaire de bien connaître les principes fondamentaux de cet ennéagramme dont vous trouverez quelques éléments au chapitre sur les 3 centres.

Vous trouvez aussi quelque unes de ces notions dans le dernier article paru dans EM sous le nom de : « Conversation avec Laleh Bakhtiar « . Voir également sa traduction en français auprès de Fabien Chabreuil.

Elle insiste sur l’inversion qui a été faite dès la diffusion de l’ennéagramme dans les années 1960  (elle cite Gurdjieff et Ichazo ) à savoir d’avoir situé la colère dans le centre du cerveau (8, 9, 1 ) et la tête dans le centre de l’affect (5,6,7 ). Parlant d’Ichazo en particulier elle rappelle que celui a placé arbitrairement la convoitise dans le 8 et la colère dans le 1. « Ceci a été une décision catastrophique » selon elle.

Excellent ouvrage à déguster pour bien démarrer l’année sous de très bons auspices et promesses de lumières et de progrès bienvenus !!!

Merci du fond du coeur à Jack Labanauskas pour son article bienvenu dans  » Enneagram Monthly » et pour l’annonce de cet excellent ouvrage ! Pour commander cet article :  http://enneagram-monthly.com/ ou nous contacter directement.

 

 

 

Spring-Blossom

 

La douceur de la rose

 

 

O vent impétueux, apporte notre message à la rose :

 » O rose, enfuis-toi vers le douceur, toi qui est loin de la roseraie.

O rose, ton origine est la douceur, il te convient d’être avec elle. « 

La douceur est suave, la rose est exquise, mais l’amitié vaut mieux encore.

Pose ta joue sur celle de la douceur, prends d’elle la joie et donne-lui ton parfum.

Va vers la suave félicité , loin de l’amertume et de l’anéantissement cruel.

Maintenant que tu es devenue comme un sucre de rose, tu es l’aliment du coeur et la  lumière des yeux.

Tu as été l’ami de l’épine, à présent, comme l’intelligence, tu es proche de l’âme.

Va de la terre vers le ciel, étape par étape, jusqu’à la vision.

O Rose ! Tu es un oiseau rare ! Tu voles à l’inverse des oiseaux,

Car ton message vient de l’autre monde : abandonne ailes et plumes, viens sans ailes.

O Rose, tu as vu ces choses, c’est pourquoi tu t’es moquée du monde.

Les roses d’antan crient du ciel vers la roseraie :

 » O toi qui réclames une haute échelle pour risquer ta vie.

Prends garde ! Ne te répands pas au dehors. Sors de ce monde comme l’essence des roses

Qui passe dans l’alambic du parfumeur. Tu es un être subtil, passe dans la coupe du ciel.

O vous qui êtes bienheureux et bénis, qui avez  le visage éclatant comme la rose,

Nous étions comme vous, nous sommes devenus l’âme pure, nous le proclamons.

Oh ! Puisse notre existence être comme le fer, et la grâce divine l’aimant !

O coeur aux paroles délicieuses ! Ces paroles sont sans fin.

Je ne peux dire à personne ces choses que tu me racontes.

O Shams de Tabriz ! Parle du secret des rois à l’âme noble :

Sans paroles, sans voix, sans couleur, sans parfum, sans toi, O mon Soleil, comment brillerait la lumière.


Rumi, poète et mystique persan



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Reza Badrossama, peintre persan

 

 

« Hier soir, je t’ai envoyé comme messagère une étoile.

 Je lui ai dit : « Apporte mon salut à cette beauté pareille à la lune ».

Je me suis prosterné et j’ai dit : « Apporte cette prosternation à ce soleil,

A lui, qui, par son rayonnement, transforme les pierres en or ».

J’ai ouvert mon coeur, et je lui ai montré mes plaies.

Je lui ai dit : « Décris mon état à mon cruel bien-aimé ».

O toi qui guéris, à chaque instant, cent pauvres pareil à moi !

Le royaume de l’union avec toi était, depuis le commencement, la demeure du coeur.

Jusqu’à quand laisseras-tu en exil ce coeur vagabond ?

Je me tais; mais pour guérir cette langueur

O échanson des amoureux !

Tourne vers nous le regard de tes yeux enivrés ! « 

 

Rumi, poète et mystique persan ( 1207-1273)



Prochainement un portrait de ce poète sur la page de notre site consacré au modèle du Diamant.